Une réflexion à l’occasion de la journée de la médiation

Le 18 juin est la journée internationale de la médiation en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Mais comme pour toutes ces journées dédiées à une cause, les 364 autres ne sont pas en reste. Chaque jour est propice à la résolution de conflit de manière négociée avec le soutien de tiers impartiaux. Il existe plusieurs variantes et traditions – la médiation s’est particulièrement développée ces dernières années. Mais son potentiel reste encore sous-exploité.

Même si la médiation n’est pas un remède miracle, elle mérite plus d’attention et d’être employée là où elle peut s’avérer particulièrement efficace, notamment dans les conflits où les parties sont tenues de continuer à coopérer. C’est d’ailleurs probablement la majorité des cas.

En même temps, il s’agit ici de chercher des solutions et d’arranger la cohabitation de manière réactive, après qu’un conflit se soit déclaré. On peut se demander à juste titre: Pourquoi s’occuper de la coopération entre des acteurs seulement lorsque celle-ci est mise en cause? On dira évidemment que le conflit est un bon révélateur de problèmes plus profonds, comme le sont  certaines maladies. Mais mieux vaut vivre sainement, non?

Je plaide pour une «utilisation préventive» de la médiation afin d’instaurer d’emblée une bonne coopération entre les partenaires d’une organisation, d’un projet, d’un contrat, etc.

 Publié le 18 juin 2018