La bonne réputation a toujours été un des biens les plus précieux pour les entreprises. Avec l’avènement des médias numériques et des réseaux sociaux, elle est devenue encore plus importante – et plus fragile. Certains assureurs proposent aujourd’hui des produits pour «assurer la réputation». C’est ce que décrit Robert Mayer dans un récent article dans la Berner Zeitung.
Ces assurances peuvent couvrir – selon la police conclue – le manque à gagner, les frais de gestion de crise ou encore certaines démarches pour corriger l’image. Tous ceux qui ont déjà vécu une crise publique savent que ces coûts peuvent être considérables. À cela s’ajoutent les efforts à long terme pour reconstruire sa réputation. Il semble donc logique de vouloir réduire ce risque financier.
L’impact sur la réputation et le temps nécessaire à sa reconstruction dépendent de plusieurs facteurs. Il y a évidemment l’exposition de l’entreprise ou de la personne concernée et la nature de l’incident. Mais il y a également le degré de confiance accordé aux acteurs avant le sinistre. Il est beaucoup plus facile de trouver du soutien et de se faire pardonner si l’on dispose d’un bon capital confiance. Cette confiance se mérite, évidemment, et elle se construit de manière systématique. C’est un investissement qui en vaut toujours la peine; il sert non seulement à réduire le risque financier en cas d’incident mais également à augmenter ses chances de succès en temps normal.
En termes de perte de réputation, y a-t-il des secteurs plus vulnérables que d’autres? Les entreprises sont-elles suffisamment préoccupées par la constitution de leur capital confiance? Quelles autres mesures pour «assurer» une bonne réputation? Vos commentaires sont les bienvenus.
Publié le 6 novembre 2018